Les phobies d’impulsion en post partum, parlons en!

Encore un sujet tabou, même ultra tabou, du post partum: les phobies d’impulsion.

La phobie d’impulsion du post-partum est la peur obsédante de faire du mal à son bébé involontairement ou volontairement. Les phobies d’impulsion en post-partum sont souvent considérées comme un sous-type du trouble obsessionnel-compulsif que l’on appelle plus communément TOC.

Elles touchent environ 35% des jeunes mères, souvent sous forme de « flash ».

Par exemple, en haut des escaliers ou au bord d’une fenêtre avec bébé dans les bras et on se voit le faire tomber.

Les mères qui souffrent de phobies d’impulsion ne parle pas de ces « visions », elles ont honte et se sentent comme folles ou mauvaises mères.

Et pourtant, c’est l’état d’hypervigilance et l’activation du système de protection qui se mettent en route. Cette hypervigilance crée une anxiété, qui peut amener à construire des scénarios terribles. Ce sont des pensées anxieuses et intrusives qui provoquent une grande détresse émotionnelle. Les mères qui souffrent de phobies d’impulsions ont souvent un amour profond pour leur bébé et sont horrifiées par les pensées qu’elles ont.

Pour combattre ces pensées, les jeunes mères vont trouver des systèmes d’évitement : laisser papa donner le bain par exemple. Et surtout elles ne vont pas en parler.

Nos pensées ne sont pas qui nous sommes, le meilleur « remède » pour se détacher de ces idées est d’en parler, à son conjoint, ses amis, à des groupes de paroles ou avec un professionnel.

Le traitement des phobies d’impulsion en post-partum peut inclure la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et, dans certains cas, des médicaments antidépresseurs ou anxiolytiques. Il est essentiel que les mères qui éprouvent ces symptômes recherchent de l’aide auprès de professionnels de la santé mentale, car un traitement approprié peut considérablement soulager leurs symptômes et améliorer leur bien-être émotionnel. Le soutien de la famille et des amis est également crucial pour aider la mère à faire face à cette condition.

Et surtout, vous n’êtes pas seule ! En parler c’est aussi briser le tabou, pour vous et pour les autres. Rapprochez vous d’association comme Maman Blues ou envoyez nous un message pour que l’on vous conseille un professionnel de votre secteur.

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